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AESH : le 3 juin, les rendez-vous de l’académie Nantes

DépartementHoraireLieu
Sarthe11 h : information, échange avec les différents personnels
pique-nique
14 h : rassemblement puis manifestation
fsu72.fsu.fr
DSDEN Boulevard Paixhans Le Mans
Loire Atlantique 10h00 : Manifestation devant la DSDEN rue du Général Margueritte
Communiqué intersyndical 44
DSDEN à Nantes
Vendée14h30 Place Napoléon
(retrouvez l’information sur le site de la FSU85)
Roche sur Yon
Mayenne11h : Rassemblement place du jet d’eau Laval
Maine et Loire10h : AG à la Bourse du Travail- salle Pelloutier
14h : rassemblement à l’inspection d’académie
Tract intersyndical
Angers

Le Mans : 300 personnes se sont rassemblées pour soutenir un enseignant accusé d’avoir soutenu un blocus

Article de France Bleu Maine à lire ICI

Des professeurs dénoncent une ambiance délétère au sein du lycée Gabriel Touchard – George Washington, au Mans (Sarthe). Un de leurs collègues a été sorti en plein milieu de son cours la semaine dernière, accusé par la direction d’avoir soutenu les lycéens qui avaient bloqué le lycée le 10 mai.

Près de 300 personnes se sont rassemblées devant le lycée Touchard-Washington ce jeudi 20 mai pour soutenir un enseignant accusé d'avoir soutenu le blocus du 10 mai
Près de 300 personnes se sont rassemblées devant le lycée Touchard-Washington ce jeudi 20 mai pour soutenir un enseignant accusé d’avoir soutenu le blocus du 10 mai © Radio France – Laurine Benjebria

« Stop à la maltraitance« , « Profs en colère« , voilà ce qu’on scandé enseignants, parents et élèves du lycée Gabriel Touchard – George Washington, rassemblées ce jeudi matin, au Mans. Ils étaient près de 300 personnes, dont une centaine d’enseignants du lycée général et professionnel, réunies devant les grilles du lycée dès 10h pour soutenir un professeur de mathématiques en arrêt maladie depuis une semaine. La semaine dernière, il aurait été sorti de sa classe, en présence d’élèves, par la direction qui l’accuse d’avoir soutenu le blocus des lycéens le 10 mai. La direction demande au recteur qu’une sanction soit prise à son encontre, mais ses collègues ne l’entendent pas de cette manière et ont déposé un préavis de grève.

Près d'une centaine d'enseignants sont venus soutenir leur collègue
Près d’une centaine d’enseignants sont venus soutenir leur collègue © Radio France – Laurine Benjebria

Ce professeur, mis en cause par la direction, Tiphaine, élève en Première générale, le connaît très bien : c’est son prof de mathématiques depuis le début de l’année. « En cours, il fait son travail, il est sympa, agréable et jamais il ne nous a fait part de ses choix« , de ses convictions politiques, assure l’adolescente de 17 ans. Elle est déjà mobilisée contre l’exclusion de 23 de ses camarades accusés d’avoir bloqué le lycée. C’était donc une évidence pour elle de montrer aux professeurs qu’ils peuvent compter sur le soutien de leurs élèves. « Les professeurs sont là pour nous quand on en a besoin, alors nous on peut aussi être là pour eux quand ils en ont besoin, comme là« , explique Tiphaine. à lire aussi Le Mans : accusés d’avoir bloqué leur lycée, des élèves privés de cours un mois avant le bac

Les professeurs dénoncent surtout la méthode utilisée par la direction. Selon Marie-Pierre Gelibert-Chovin, on « extrait un professeur de sa classe, lorsqu’il y a un cas grave ou un manquement grave du professeur« . Et pourtant, il y a deux ans, cette professeure de mathématiques en a fait les frais. Elle a été convoquée alors qu’elle était en plein milieu de son cours, sans qu’on ne lui indique la raison de cette convocation. Durant tout le trajet jusqu’au bureau de la direction, cette mère de famille s’est imaginée le pire : « J’ai cru que c’était l’annonce d’un événement très grave, j’étais en pleurs, complètement déboussolée, mais c’était pour travailler sur un problème de conseil d’administration« , se souvient-elle, encore émue.

« Quand j’observe la souffrance de certains collègues, je m’inquiète »

Cette situation ne peut plus durer, martèle Gwen. Cette professeure au lycée professionnel pointe du doigt « un climat de peur » qui se serait installé depuis l’arrivée du proviseur, il y a trois ans. « Beaucoup de collègues sont en souffrance« , se désole Gérard Liedo, professeur d’histoire-géographie depuis 30 ans au lycée Touchard-Washington. Il affirme que plusieurs de ses collègues, souffrant de handicap, n’ont pas pu obtenir de classes spécifiques. Gérard évoque aussi des collègues dont les « compétences sont remises en cause » par la direction, contre l’avis des élèves.

Les enseignants, solidaires, dénoncent un climat délétère au sein de l'établissement
Les enseignants, solidaires, dénoncent un climat délétère au sein de l’établissement © Radio France – Laurine Benjebria

« On parle énormément de bienveillance dans l’Éducation nationale, je pense que les enseignants mettent en place ce système de bienveillance vis-à-vis de leurs élèves, on demande donc un peu de bienveillance de la part de notre administration« , réclame Gérard. Les enseignants assurent avoir déjà alerté à plusieurs reprises le rectorat ainsi que la direction académique. Mais Gérard affirme « la directrice académique ne réagit pas, le recteur ne réagit pas, mais la question est maintenant de savoir que faut-il qu’il se passe pour qu’il y ait une réaction« .

La FSU dépose une alerte sociale sur la situation des AESH

La FSU dépose une alerte sociale sur la situation des AESH préalables aux dépôts de deux préavis de grève le 3 juin .

La FSU dénonce la faiblesse des revenus des AESH, inférieurs au seuil de pauvreté, car ils-elles sont sur des « temps de travail incomplets ». Outre l’augmentation de leurs salaires et des contrats à temps complet, la FSU demande que les AESH intervenant en éducation prioritaire bénéficient de la « prime REP/REP+ ». Elle demande aussi « la création d’un statut », « d’un vrai métier », « d’un corps de titulaires visant à reconnaître un besoin permanent de service public ».

La FSU demande encore « des créations d’emploi en nombre suffisant » et « l’’abandon des PIAL » dont la création « a considérablement dégradé les conditions d’exercice des AESH qui sont désormais appelé-es (…) à intervenir dans plusieurs écoles et/ou établissements scolaires ». Elle demande enfin que soient ouverts des chantiers sur les conditions de travail et la formation des AESH. Toute cela suppose « la reprise du dialogue social » : la fédération rappelle qu’ « une instance informelle » avait été créée en février 2020 mais que l’agenda social « n’a jamais été achevé ».

Retrouvez ci-dessous les deux courriers envoyés le 17 mai 2021, adressés aux directions des Ressources Humaines du ministère de l’Éducation nationale d’une part et du Ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation d’autre part.

Le Ministre doit satisfaire les revendications des AED

Depuis décembre 2020, les personnels de Vie scolaire se mobilisent contre la précarité, pour avoir de vraies perspectives d’avenir, de meilleures conditions de travail et un vrai salaire. Au-delà de la période de crise sanitaire durant laquelle les personnels de Vie scolaire sont en première ligne et depuis plus d’un an voient leurs conditions de travail se dégrader, les services de Vie scolaire sont largement sous-dotés et les conditions d’exercice des personnels AED sont inacceptables : des contrats d’un an renouvelable dans une limite de 6 ans, temps partiels parfois imposés, salaires largement insuffisants, temps de formation insuffisant.

Pourtant le ministre refuse de répondre aux revendications légitimes des AED mobilisés : diminution du temps de travail, recrutement massif de postes supplémentaires, augmentation du temps de formation, augmentation de salaire, versement des primes REP et REP+ et de vraies perspectives d’avenir, ce qui passe dans un premier temps par l’arrêt des menaces de licenciements et des licenciements tout court…

Pour toutes ces raisons, les collectifs AED appellent à une nouvelle semaine d’action et de grève le 17 mai 2021 et à une manifestation nationale à Paris le 20 mai, un préavis de grève a été déposé.

Les organisations syndicales CGT Éduc’action, SNES-FSU, SNUEP-FSU, SNALC, FNEC FP-FO, SUD-Éducation soutiennent la semaine d’action et de grève du 17 mai 2021 des personnels AED.

Paris, le 12 mai 2021

Compte rendu de la CAPA « Requêtes en révision de l’appréciation finale du rendez-vous carrière. »

La CAPA s’est réunie le 11 mai 2021 en visio.
Ordre du jour :
– Requêtes en révision de l’appréciation finale du RDV de carrière.
– Congé de formation professionnelle- 3ème refus.

Ce deuxième point n’a pas réellement été abordé, les commissaires paritaires ont été informés le 10 mai qu’il y avait une situation. Sur notre convocation (datant du 15 avril), il était écrit : néant.

Pour les requêtes, il y avait 9 situations à étudier, uniquement les collègues dont les recours n’ont pas abouti. Il y avait 19 recours préalables, 2 réponses favorables. Parmi les 17 non satisfaits, 8 n’ont pas poursuivi la démarche jusqu’à la saisie de la CAPA.

Pour chaque situation étudiée, les organisations syndicales étaient unanimes pour demander le réexamen des dossiers.

  • Nous avons dénoncé les incohérences des appréciations finales d’un certains nombres de dossiers. Par exemple : 3 « Satisfaisant » et 8 « Très Satisfaisant » se traduisent par « Satisfaisant »  ; 3 « satisfaisant » , 5 « Très Satisfaisant » et 3 « Excellent » se traduisent par « Satisfaisant » .
  • Certaines évaluations des compétences ne correspondent pas aux appréciations de l’inspecteur et/ou du chef d’établissement. Dans le document « Compte rendu d’évaluation professionnelle des enseignants », il est indiqué toutes les composantes des compétences évaluées et l’appréciation qui correspond. Lorsque les éléments du niveau « satisfaisant » ne sont pas observés, c’est alors le niveau « A consolider » qui doit être choisi. Nous avons constatez et indiquez à l’administration des collègues avec des « Satisfaisant » mais avec des éléments validés pour « très satisfaisant » dans les appréciations littérales des chef.fes d’établissement et/ou des IEN  

L’administration a essayé de nous expliquer que ce n’était pas des notes qui étaient mises mais une transcription d’appréciations. L’évaluation est le quotidien des enseignant.es, si nous appliquions les mêmes principes pour nos élèves, les réactions seraient immédiates de la part des parents, des élèves et de notre hiérarchie.  Actuellement, nous sommes évalués par des ancien.nes enseignant.es, ont-ils/elles oublié les bases ?

Nous ne connaissons pas les décisions du recteur suite à cette CAPA. Le recteur les prendra après une discussion avec M. Simon (DRH de l’académie).

Répartition en 2018/2019

  6ème 8ème 9ème
Excellent 13 17 20
Très satisfaisant 53 43 90
Satisfaisant 22 21 38
A consolider 1 2 5
Non renseignés 2 1 4
Total 91 84 157

Répartition en 2019/2020

  6ème 8ème 9ème
Excellent 710 33
Très satisfaisant 24 37 45
Satisfaisant 19 29 20
A consolider 20 2
Non renseignés 2 3 5
Total 54 79 105

Conseil de l’Education Nationale du 10 mai 2021

Le Conseil de l’Education Nationale est une instance académique chargée de veiller au respect de la loi dans le cadre du financement des structures privées d’enseignement et de formation.

Déclaration liminaire des représentant.es de la FSU au CEN du 10 mai 2021

Le CEN étant une émanation du CAEN, la FSU tient à dénoncer une nouvelle fois la fermeture arbitraire et politique de l’EREA des Sables d’Olonne.

Nous traitons ici le financement des dépenses d’investissement (facultatif et limité à 10% du budget annuel) par les collectivités départementales et régionale des établissements catholiques et, en Vendée, ces derniers doivent se féliciter du cadeau inattendu fait par la région et le rectorat concernant l’enseignement professionnel. En effet, en fermant plusieurs formations CAP d’un établissement public, c’est du « pain béni » pour l’enseignement catholique dans un département marqué par un dualisme scolaire défavorable à l’enseignement public.

Par ailleurs, en Loire Atlantique, quand on voit le développement d’un établissement comme le lycée de la Joliverie avec ses 3 600 élèves et ses travaux continus depuis des années, on peut se dire que l’enseignement catholique bénéficie du soutien total de la région et du rectorat.

Et évitez-nous l’argument des ouvertures des lycées publics, elles ne sont liées qu’à la hausse démographique importante dans notre académie. Ce qui ne vous empêche pas, soit dit en passant, Monsieur le Recteur, de fermer des postes dans les lycées publics. Il n’est malheureusement pas rare d’accorder à l’enseignement privé ce qu’on refuse au public ; pour exemple cette année : les conditions sanitaires préconisant les demi-groupes en lycées (avant le mois de mai), ou l’alternance des étudiantes et étudiants MEEF en responsabilité à tiers-temps qui sera faite en surnombre dans le privé (sur des heures déjà occupées par des maitres titulaires), quand dans le public elles et ils seront en responsabilité… Deux poids deux mesures !

La FSU demande que tous les étudiantes et étudiants soient traité·es de la même manière, dans les meilleures conditions d’étude, et puissent donc être en surnombre partout.

Cette forte poussée du privé se retrouve aussi à l’université. Profitant d’une dégradation programmée des moyens attribués à l’Université, l’enseignement supérieur privé, notamment l’Université Catholique de l’Ouest développe une vraie stratégie d’implantation sur le territoire ligérien et au delà, poursuivant ainsi sa lente prise de parts de marché. La FSU des Pays de la Loire veut rappeler ici que c’est l’Université, seul service public de l’enseignement supérieur, qui doit être la priorité du Rectorat et de la Région. A ce titre, seule l’Université doit pouvoir bénéficier de financements publics. C’est pourquoi la FSU des Pays de la Loire soutient les initiatives prises en Mayenne pour permettre le développement de l’Université du Maine et de son antenne locale à Laval.

Pour conclure, la FSU porte une perspective de conquête laïque : l’abrogation de toutes les lois anti-laïques qui financent l’enseignement privé. Dans un contexte où l’enseignement privé est plus que jamais utilisé comme un rouleau compresseur contre le service public d’éducation, la FSU rappelle sa volonté de mettre un terme au dualisme scolaire, dans la perspective de la nationalisation de l’enseignement privé sous contrat.

Mouvement INTRA – Vérification du barème

Nouvelle étape pour l’intra : les barèmes retenus par les services du rectorat seront affichés du 10 au 27 mai 2021. Vous pouvez demander une rectification (par écrit) du 10 au 25 mai 2021. Pour les PLP, il faut envoyer :

Ou

  • Par courrier au :
    Rectorat de l’académie de Nantes Division des personnels enseignants (discipline) BP 72616 44 326 Nantes Cedex 03              

Une réponse sera apportée par courriel à l’adresse professionnelle de chaque candidat.e ayant formulé une demande de rectification.

Il est conseillé de vérifier votre barème dès le 10 mai afin d’envoyer les demandes de rectification le plus rapidement possible. N’oubliez pas de joindre les pièces justificatives pour les éléments de barème manquants.

Si vous avez un doute, contactez le SNUEP-FSU au 06 79 47 08 94 et/ou capanantes@snuep.fr ; et pour toutes vos questions.

La prochaine étape sera le 11 juin 2021 (publication des résultats). Vous recevrez un courriel de rappel de notre part quelques jours avant.

Du 11 juin au 23 juin, demandes de révision et recours, nous enverrons les modalités et toutes les informations uniquement aux adhérent.es du SNUEP-FSU .

Calendrier mouvement intra

Du 10 au 27 mai Affichage des barèmes sur SIAM
Du 10 au 25 mai Demande de rectification écrite et individuelle à faire par courriel à dipe4@ac-nantes.fr ou par courrier au rectorat de l’académie de Nantes
11 juinCommunication par l’administration des résultats de l’intra par SMS et sur I-prof/SIAM
A partir du 11 juinSaisie des recours administratifs en cas de mutation défavorable : nous contacter sur capanantes@snuep.fr
Du 11 juin au 23 juinExamen par l’administration des demandes de révision d’affectation qui lui auront été faites…
Courant juilletExamen par l’administration des affectations des TZR nouveaux et anciens

Guide des prestations interministérielles d’action sociale

Édition avril 2021

La FSU met à disposition ce vade-mecum complet de l’action sociale interministérielle réalisé et mis à jour par le groupe fédéral action sociale et ses président.es de SRIAS. Il présente et détaille toutes les prestations d’action sociale interministérielles dans la Fonction Publique d’État avec les derniers taux actualisés.

Depuis l’édition 2020, plusieurs prestations ont sensiblement progressé : Chèque-Vacances, Aide à l’Installation des Personnels (AIP), Aide au maintien à domicile (AMD), simplification pour le CESU garde d’enfants 0-6ans.

Ce guide de la FSU sur les prestations interministérielles d’action sociale a pour objectif de permettre à chaque agent-e d’avoir une bonne connaissance des prestations offertes, de savoir à qui s’adresser pour les obtenir, de connaître l’utilisation des crédits alloués.

Ce guide est également un outil pour, ensemble, réfléchir et proposer l’adaptation ou la création de prestations pour répondre à l’évolution des besoins des agent-es.

AESH : plus que jamais déterminé-es, en grève le jeudi 3 juin !

Pour connaître les rassemblements de l’académie de Nantes, cliquez sur ce lien

L’intersyndicale nationale CGT éduc’action, FNEC-FP-FO, FSU, SNALC, SNCL-FAEN, SUD éducation appelle à une nouvelle journée de grève le 3 juin pour obtenir satisfaction aux revendications légitimes des AESH pour l’amélioration des salaires et la création d’un véritable statut, contre les PIAL et la précarité.

La journée nationale d’action du 8 avril, où les AESH, ont été très nombreuses et nombreux à s’être mobilisé-es, a permis d’alerter sur la situation subie par ces personnels, méprisés par l’Éducation nationale. Les médias ont largement fait écho à ces actions. Seul le ministre refuse de voir ce qui a été massivement porté par les AESH, avec les personnels à leurs côtés, et remonté lors des audiences auprès des DASEN, des recteurs ou des préfets. Aucune annonce n’a été faite sur la reprise des discussions, aucun calendrier de concertation n’a été donné dans les instances nationales pouvant laisser croire à la disponibilité du ministère à tenir ses engagements sur l’amélioration des conditions d’emploi et sur une revalorisation salariale des AESH.

Le mépris a assez duré !

Aujourd’hui un-e agent-e de l’Éducation nationale sur dix est AESH. Ces agents de la Fonction publique, employé-es sous contrat, sont précarisé-es et malmené-es dans l’exercice quotidien de leurs missions. Ils et elles souffrent d’absence de reconnaissance institutionnelle et leurs conditions de travail ont été considérablement dégradées depuis la création des PIAL. Ce sont les élèves en situation de handicap et tout le service public d’éducation qui en pâtissent.

Les revendications restent les mêmes, et elles le resteront jusqu’à obtenir satisfaction.

Il y a urgence à :

  • engager l’augmentation des salaires et garantir la possibilité de contrats à temps complet pour permettre aux AESH de vivre dignement de leur travail ;
  • abandonner les PIAL et la politique de mutualisation des moyens ;
  • créer un véritable statut de la Fonction publique pour reconnaître le métier d’AESH ;
  • recruter massivement des AESH pour permettre aux élèves en situation de handicap de bénéficier  d’un accompagnement à la hauteur des notifications.

L’intersyndicale nationale CGT éduc’action, FNEC-FP-FO, FSU, SNALC, SNCL-FAEN, SUD éducation appelle tous les AESH à faire entendre leurs revendications lors d’une nouvelle journée de grève nationale le jeudi 3 juin.

Elle appelle l’ensemble des personnels de l’Éducation nationale à se joindre à cette journée de mobilisation aux côtés des AESH.

Elle invite également les associations de parents à soutenir les exigences portées pour l’amélioration de l’accompagnement des élèves en situation de handicap.
Elle appelle à la tenue d’intersyndicales pour préparer et réussir la journée de grève du jeudi 3 juin et d’assemblées générales des personnels pour réaffirmer les revendications et construire les suites de la mobilisation.

Toutes et tous en grève
Pour l’augmentation des salaires, un vrai statut et l’abandon des PIAL !

Paris, le 3 mai 2021

Un 1er mai mobilisé !

Rendez-vous dans les départements

Loire-Atlantique (44) :

  • Ancenis, 10h30, Jardin de l’Eperon
  • Châteaubriant, 10h30, Marché couvert
  • Nantes, 10h, Siège de Nantes Métropole, rue de Valmy
  • Saint-Nazaire, 10h30, Place de l’Amérique Latine

Mayenne (53) :

  • Laval, 10h , Parvis des Droits de l’Homme

Vendée (85) :

  • La Roche-sur-Yon, 10h30, Place Napoléon
  • Fontenay-le-Comte, 10h, Place Verdun

Maine-et-Loire (49) :

  • Angers, 10h30, Place Imbach
  • Cholet, 11h, Place Travot
  • Saumur, 10h30, Place Bilange
  • Segré, 10h30, Place du Port

Sarthe (72) :

  • Le Mans, 10h-12h, place des Quinconces, « village militant » et stands thématiques intersyndicaux