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CHSCT Académique

Liste des représentants FSU au CHSCT Académique de  Nantes
Pour contacter le secrétaire du CHSCT secretaire-chscta@ac-nantes.fr
Pour contacter les représentants : representants-chscta@ac-nantes.fr

Titulaires

  • Sylvie POUYON, Professeure des Ecoles, Ecole Elémentaire La Forêt – Sautron, 44
  • Christophe HELOU (secrétaire), Professeur Agrégé, Lycée Joachim Du Bellay – Angers ,49
  • Michio KURATA, Professeur des Ecoles, Ecole Elémentaire Les Pyramides – La Roche sur Yon, 85

Suppléants

  • Pascale BESNARD (INFENES / LPO Les Bourdonnière – 44265 Nantes)
  • Cécile CHENE, Professeure de Lycée Professionnel, EREA, St Barthélémy, 49
  • Philippe PALISSE (ADJENES / Collège Jules Ferry – 72120 St Calais)

Site de l’académie de Nantes dédié à la santé et à la sécurité au travail

PV des CHSCT-A de l’académie de Nantes et avis du CHSCT-A

M.A.J. le 08/04/2019

DISPONIBILITÉ

Les différentes disponibilités
  • Les disponibilités accordées de droit (non refusables)
Motif Durée
Suivre son conjoint·e dont la résidence est éloignée de votre affectation en raison de son travail
3 ans maximum

Renouvelables tant que les conditions sont remplies

Élever un enfant de moins de 12 ans
Donner des soins à un proche (conjoint·e, enfant, ascendant)
Adopter un enfant dans un Dom, un Com, en Nouvelle-Calédonie ou à l’étranger 6 semaines maximum par agrément
Exercer un mandat d’élu·e Durée du mandat
  • Les disponibilités accordées sur autorisation (sous réserve des nécessités de service)
Motif Durée
Pour convenance personnelle
5 ans maximum

Renouvelables dans la limite de 10 ans à condition de réintégrer la Fonction publique au moins 18 mois au plus tard à la fin d’une période de 5 ans.

Créer ou reprendre une entreprise
2 ans maximum

Non renouvelables

Études ou recherche d’intérêt général
3 ans maximum

Renouvelables une fois dans la limite de 6 ans

  • Le cas particulier de la disponibilité d’office pour raisons de santé
Elle vous est octroyée si vous avez épuisé vos droits à congés maladie sans pouvoir reprendre le travail ou si vous êtes en attente d’un reclassement en cas d’inaptitude à vos fonctions.
Elle est accordée pour 1 an renouvelable 2 fois (3 fois exceptionnellement).
Les modalités des demandes de disponibilité et de réintégration
Le calendrier et les modalités des demandes sont propres à chaque territoire. Il en va de même pour les demandes de réintégration.
La disponibilité est accordée, en général, par année scolaire mais les disponibilités de droit peuvent débuter en cours d’année.
Attention : vous ne pouvez quitter votre poste qu’après avoir reçu votre notification de mise en disponibilité et votre réintégration (sauf disponibilité pour adopter) est subordonnée à l’avis d’un médecin agréé.
Travailler pendant sa disponibilité
En disponibilité, il est possible d’exercer une activité professionnelle que ce soit dans le secteur privé ou comme contractuel dans la Fonction publique.
  • L’activité doit être compatible avec le motif de la disponibilité
Ainsi, en dehors de l’activité d’assistant·e maternel·le, peu d’activités sont compatibles avec une disponibilité pour élever un enfant qui n’est pas en âge d’être scolarisé. A contrario, un contrat doctoral est compatible avec une disponibilité pour études.
  • L’activité ne doit pas porter atteinte à la dignité des fonctions précédemment exercées
Et elle ne doit pas risquer de compromettre le fonctionnement normal, l’indépendance et la neutralité du service.
  • L’activité dans la Fonction publique doit être effectuée auprès d’un autre employeur que l’Éducation nationale
Il n’est donc pas possible d’être à la fois enseignant titulaire en disponibilité et enseignant contractuel en activité, même dans une autre académie que la sienne.
NB : dans tous les cas, il est nécessaire de déclarer son activité à son administration afin qu’elle puisse vérifier la compatibilité de l’activité avec la disponibilité demandée et avec les règles de déontologie qui incombent aux fonctionnaires.
Les conséquences de la disponibilité
  • Rémunération et retraite
De manière générale, la disponibilité étant non rémunérée, pendant sa durée, vous n’acquérez pas de droit à retraite en tant qu’enseignant· e, CPE ou PsyEN. Si vous avez une activité professionnelle pendant votre disponibilité, vous aurez des droits dans le régime dans lequel vous cotisez.
NB : Les périodes de disponibilité pour élever un enfant de moins de 12 ans sont prises en compte pour le calcul du nombre de trimestres validés dans la limite de 3 ans par enfant.
  • Promotions
En disponibilité pour études, convenance personnelle, pour créer ou reprendre une entreprise, pour donner des soins à un proche ou pour suivre le conjoint, il est possible de bénéficier d’un maintien de vos droits à avancement pendant 5 ans si vous exercez une activité professionnelle.
Pour faire valoir ce droit, tous les ans, il faut transmettre un justificatif de votre activité à votre administration.
NB : la disponibilité pour élever un enfant de moins de 12 ans permet également de bénéficier d’un maintien du droit à avancement pendant 5 ans sans condition d’activité professionnelle.
  • Affectation
Sauf disposition locale plus avantageuse, la disponibilité s’accompagne d’une perte du poste (excepté la disponibilité pour adopter). La réintégration implique donc une participation obligatoire au mouvement intra avec éventuellement une bonification spécifique.

POSTES ADAPTÉS

A la suite d’un congé maladie ou face à une situation personnelle ou professionnelle difficile, un professeur, CPE ou Psy-EN peut avoir besoin d’une adaptation de son poste ou de ses fonctions.
Des dispositifs existent, mais les moyens sont insuffisants pour répondre aux besoins des personnels.
Le calendrier qui oblige les personnels à faire leur demande quasiment un an à l’avance ne correspond pas à la réalité des situations médicales.

les demandes sont à formuler auprès du rectorat

Les décisions seront validées dans les CAPA des différents corps au printemps

Quelles sont les possibilités ? Quelles sont les démarches ?

Il faut distinguer aménagement du poste/allègement horaire et poste adapté.

Les aménagements de postes peuvent consister en plusieurs mesures :

  • une adaptation des horaires journaliers (par exemple pas plus de 4 heures par jour)
  • un aménagement de l’emploi du temps hebdomadaire : le temps de service reste complet, mais une partie (jusqu’au tiers de l’ORS) est consacrée à d’autres tâches. Par exemple un professeur certifié qui bénéficie de 2 heures d’aménagement effectue 16 heures de cours et 2 heures de soutien en groupes réduits.
  • un allègement de service (jusqu’au tiers de l’ORS) tout en gardant la totalité du traitement : Il s’agit d’une mesure exceptionnelle correspondant à un accompagnement limité dans le temps et non pérenne. Le professeur certifié peut ainsi effectuer 16 heures de cours au lieu de 18 s’il bénéficie de 2 heures d’allègement. Le calcul est adapté aux ORS des CPE et Psy-EN.
  • l’attribution d’une salle particulière, pour éviter les inconvénients liés aux déplacements
  • Pour les personnels titulaires de la RQTH et/ou BOE :
    • une mise à disposition d’équipement spécifique
    • une assistance humaine.

Les postes adaptés sont de deux types : le poste adapté de courte durée PACD et le poste adapté de longue durée PALD.

Les deux sont des mesures transitoires et doivent conduire à un retour vers l’emploi d’origine ou à une reconversion. Cela suppose que le bénéficiaire élabore un projet professionnel.

Le PACD est accordé pour un an, renouvelable 2 fois. Il peut conduire à une affectation dans un service de l’Éducation Nationale (poste administratif, CDI…) ou dans une autre structure dans le cas d’une mise à disposition (musée, bibliothèque, …).
Le PALD est accordé pour 4 ans, sans limite de renouvellement. L’affectation se fait dans un service de l’Éducation Nationale.

Attention, l’agent exerce à temps plein sur le poste occupé, sauf s’il bénéficie en plus d’un allègement. Par exemple, un professeur certifié sur un poste administratif fait 35 heures et non 18.
L’affectation au CNED est réservée aux personnels que leur état de santé empêche définitivement de revenir sur un poste classique. Le nombre de postes au CNED est très limité (aucune entrée au CNED l’an dernier). De plus, la spécificité des postes du CNED exige des compétences avancées en matière numérique.

Conséquences sur la carrière
L’entrée en PACD ou PALD entraîne la perte du poste. Au moment de la réintégration une bonification spécifique est accordée. Celle-ci est revue chaque année, mais on peut rappeler que depuis plusieurs années elle était de 1500 points sur la commune de l’ancien établissement ou du domicile (au choix).

L’avancement se fait normalement.
Les personnels en PACD ou PALD ne peuvent pas effectuer leur rendez-vous de carrière du 6° 8° ou 9° échelon.

Les personnels restent gérés et rémunérés par l’Académie.

Les allègements, aménagements et postes adaptés sont sans incidence sur la constitution des droits à pension : les périodes sont comptabilisées comme du temps plein.

Comment faire pour demander un aménagement de poste ou un poste adapté ?

Demandes à adresser à la DIPE avant le 4 décembre 2019.

Il est possible de demander plusieurs types d’aménagement : par exemple 2 heures d’allègement horaire + 2 heures d’aménagement horaire.
Constituer un dossier médical, confidentiel, transmis exclusivement au médecin de prévention sous pli cacheté, et un dossier administratif sans élément médical.

Transmettre les demandes de poste adapté ou d’aménagement de poste par voie hiérarchique (c’est-à-dire sous-couvert du chef d’établissement) :
dossier administratif

2-2-2 Dossier médical (1 second exemplaire)
Les chefs d’établissement, de service ou les directeurs de CIO transmettront également par voie
postale uniquement le dossier médical, sous enveloppe cachetée par l’intéressé(e), accompagné}

Les procédures peuvent paraître complexes, précisément pour les collègues confrontés à des difficultés de santé. N’hésitez pas à contacter le SNUEP : les militants vous aideront à accomplir les démarches et suivront votre dossier en commission.

FORMATION CONTINUE

Le Compte personnel de formation

Ce dispositif remplace l’ancien DIF (Droit Individuel à la Formation) depuis le 1er janvier 2017. Si les modalités de constitution du CPF sont comparables à celles du DIF, la manière de l’utiliser est très différente.

Comment s’alimente le CPF ?

L’agent (titulaire, stagiaire ou contractuel) acquiert chaque année un droit de formation équivalent à 24 heures, dans la limite d’un plafond de 120 heures, puis 12 heures les années suivantes, dans la limite d’un plafond total de 150 heures. Les droits accumulés au titre du DIF, avant 2017, ont été basculés dans le CPF. Chacun-e peut prendre connaissance du nombre d’heures à son crédit sur le site www.moncompteactivite.gouv.fr.
Le travail à temps partiel est assimilé à du temps complet pour la constitution des droits à formation.

Il est possible de compléter le CPF déjà acquis par anticipation des droits à acquérir sur les deux années à venir, dans la limite du plafond total de 150 heures. Pour un agent non-titulaire en CDD, l’anticipation ne peut dépasser les droits à acquérir au regard du contrat en cours.

En outre, dans le cas où la demande d’utilisation des heures « vise à prévenir une situation d’inaptitude à l’exercice [des] fonctions [de l’agent] » [[Article 22 quater IV de la loi n°83-634 du 13 juillet 1983 modifiée]], l’agent qui introduit sa demande peut bénéficier d’un crédit supplémentaire (dans la limite de 150 heures, qui s’ajoutent au premier crédit).

Une journée de formation correspond à 6 heures de formation, et à une journée travaillée, quelle que soit la durée du travail quotidien.

À quoi peut servir le CPF ?

Le CPF a pour objectif de soutenir les projets d’évolution professionnelle. Il permet donc d’accéder à toute formation, sauf celles relatives à l’adaptation aux fonctions exercées, pour préparer une promotion, une mobilité ou une reconversion professionnelle. Le caractère diplômant ou qualifiant de la formation suivie n’est pas obligatoire.

« Lorsque plusieurs actions permettent de satisfaire la demande de l’agent, une priorité est accordée aux actions de formation assurées par l’employeur de l’agent »[[Décret n°2017-928 du 6 mai 2017, article 6]].

Le CPF peut aussi être utilisé pour la préparation de concours et examens professionnels de la fonction publique, celle-ci apparaissant même comme « priorité » dans une circulaire de la Fonction Publique[[Circulaire du 10 mai 2017 relative aux modalités de mise en œuvre du compte personnel d’activité dans la fonction publique, NOR : RDFF1713973C]], après la prévention de l’inaptitude physique.

Le CPF peut être cumulé à un congé de formation professionnelle.
Dans le cadre de la préparation d’un concours, il est possible de mobiliser son CPF pour le temps de préparation personnelle (dans la limite de cinq jours), en plus des décharges accordées de droit[[Décret n°2017-928 du 6 mai 2017, article 2]].

Quand les formations peuvent-elles avoir lieu ?

Pour le SNES-FSU, les formations doivent avoir lieu en priorité sur le temps de travail, les textes le prévoyant explicitement ; le chef d’établissement doit donc autoriser l’agent à s’absenter, et apprécie la compatibilité de ces autorisations d’absence avec les nécessités de service (sans pour autant se prononcer sur la nature du projet ou son bien-fondé).

L’agent qui utilise son CPF sur son temps de travail bénéficie du maintien de sa rémunération ; si c’est en dehors de son temps de travail, il « bénéficie de la législation de la sécurité sociale relative à la protection en matière d’accidents du travail et de maladies professionnelles »[[Décret n°2007-1470 du 15 octobre 2007, article 3]].

Comment demander à en bénéficier ?

Le Ministère de l’Éducation Nationale n’a pas publié de circulaire générale. Chaque académie a mis en place ses propres procédures, en particulier concernant le calendrier : dans certaines, les candidatures peuvent être déposées toute l’année (mais bien avant le début de la formation), dans d’autres sont organisées une ou deux campagnes de candidatures. Il peut falloir faire la demande longtemps à l’avance, y compris l’année précédant la formation. Contactez votre section académique pour connaître le détail de la procédure.

Dans chaque académie doivent avoir été mis en place des « conseiller-e-s mobilités », ou « conseiller-e-s en accompagnement professionnel » . Le ou la rencontrer ne doit pas être un préalable à la mobilisation du CPF, sachant qu’il-elle ne participe pas à la décision touchant à la demande de l’agent.

Quels sont les critères d’attribution du CPF ?

Il est difficile dans l’immédiat de faire le bilan des pratiques académiques, que l’on commence à peine à observer. Les textes réglementaires mentionnent trois priorités, sans les hiérarchiser : la prévention de situation d’inaptitude à l’exercice aux fonctions, la validation des acquis de l’expérience et la préparation aux concours et examens (voir 2.1.2 ci-dessus). Le Guide de mise en œuvre du CPF des agents publics de l’État précise que « chaque situation doit être appréciée de manière fine en prenant en considération la maturité du projet (antériorité, pertinence, etc.), la situation de l’agent (catégorie, niveau de diplôme, situation géographique, etc.) »[[Edition 2017, p. 26]]. Cela signifie qu’une demande refusée peut être présentée plusieurs fois. Il est peut-être utile de solliciter, avant le dépôt de la demande, le ou la conseiller-e mobilité du rectorat.
Mais au-delà des considérations liées à qualité et la pertinence de la demande de formation, l’administration peut s’appuyer sur les nécessités de service, et le défaut de crédits disponibles.

Quel financement pour les actions de formation ?

La prise en charge, par les rectorats, des frais pédagogiques, est plafonnée à 1500€ par année scolaire au titre d’un même projet d’évolution professionnelle, dans la limite de 25€ par heure de formation[[Arrêté du 21 novembre 2018]]. Ces plafonds limitent donc l’amplitude des formation pour lesquels les droits à prise en charge sont demandés. Dans l’hypothèse où les frais pédagogiques excèdent ces montants, l’agent doit s’engager, au moment de la demande, à financer le complément.

Quelle prise en charge des frais annexes ?

L’arrêté du 21 novembre 2018 précise que « les plafonds par année scolaire mentionnés précédemment peuvent inclure, à la demande de l’agent concerné, les frais occasionnés par les déplacements nécessaires au suivi d’actions de formation autorisées par l’administration au titre du compte personnel de formation. » La plupart des circulaires académiques précisent cependant que seuls les frais pédagogiques peuvent être pris en charge. N’hésitez pas à vous renseigner auprès de votre section académique.

Que faire en cas de refus ?

Un refus doit être motivé. La circulaire du Ministère de la Fonction Publique précise que « toute décision de refus opposée à une demande d’utilisation du CPF doit être motivée et peut être contestée devant l’instance paritaire compétente. Vous veillerez à respecter le délai de deux mois pour la notification de vos décisions »[[Circulaire du 10 mai 2017 relative aux modalités de mise en œuvre du compte personnel d’activité dans la fonction publique, NOR : RDFF1713973C]]. Si l’administration refuse consécutivement, pour la 3e fois, une même demande, elle doit saisir la CAP compétente. N’hésitez pas à saisir vos élu.e.s commissaires paritaires, par le biais des sections académiques du SNUEP-FSU.

Le congé de formation professionnelle (décret n° 2007-1470 du 15 octobre 2007)

Les agents titulaires et non-titulaires ont droit au congé de formation professionnel.

Le congé de formation est demandé à l’initiative de l’agent ; il permet de préparer un concours ou de suivre tout type de formation ; la demande est annuelle et est à effectuer auprès du rectorat, suivant des modalités diverses : renseignez-vous auprès de votre section académique du SNUEP-FSU

Conditions

Pour les premiers, agents titulaires, il faut avoir accompli au moins trois années de services effectifs en qualité de titulaire, de stagiaire ou de non-titulaire et faut s’engager à rester au service de l’État pendant une durée égale au triple de celle du congé. Les agents non-titulaires doivent justifier l’équivalent d’au moins trente-six mois de services effectifs à temps plein au titre de contrats de droit public, dont douze au moins dans l’Éducation nationale.

La demande doit comporter la nature de la formation demandée, sa durée, l’organisme de formation.

Durée du congé

La durée totale du congé de formation professionnelle ne peut excéder trois ans sur l’ensemble de la carrière. Le congé peut être utilisé en une seule fois ou réparti en plusieurs périodes tout le long de la carrière.

Ces périodes devront être d’une durée minimum équivalente à un mois à plein-temps ; ces périodes peuvent être fractionnées en semaines, journées ou demi-journées.

Rémunération

Seuls les douze premiers mois de congé sont rémunérés.

L’agent perçoit une indemnité mensuelle forfaitaire égale à 85 % du traitement brut et de l’indemnité de résidence qu’il percevait au moment de sa mise en congé. Le montant de cette indemnité ne peut toutefois excéder le traitement et l’indemnité de résidence afférents à l’indice brut 650 d’un agent en fonction à Paris.

En ce qui concerne les fonctionnaires précédemment en disponibilité et qui ont été réintégrés, la rémunération à prendre en compte est le traitement correspondant à l’indice détenu à la date de la réintégration.

Les fonctionnaires exerçant leurs fonctions à temps partiel et bénéficiant, durant cette période, d’un congé de formation professionnelle perçoivent l’indemnité mensuelle forfaitaire de 85 % calculée sur la quotité de rémunération correspondant au travail à temps partiel. Il en va de même pour les fonctionnaires qui percevaient une rémunération sur la base de leur quotité de travail à temps partiel le mois précédant le début de leur congé de formation professionnelle.

L’indemnité mensuelle forfaitaire n’est pas revalorisable en cas de hausse des traitements de la Fonction publique. Seule une modification affectant le traitement et l’indemnité de résidence perçus le mois précédant le congé de formation peut donner lieu à revalorisation du montant de l’indemnité mensuelle forfaitaire. Ne sont donc pas pris en compte les avancements ou promotions obtenus au cours de congé de formation.

Le supplément familial continue à être versé au fonctionnaire.

Modalités d’attribution

La décision d’attribution relève du recteur. Les critères d’attribution sont définis après consultation du Comité technique académique et sont variables selon les académies. Dans la plupart des cas, l’ancienneté de la demande est l’un des principaux critères pris en compte pour l’attribution du congé formation, notamment parce que les textes prévoient la nécessité pour l’administration de motiver sa décision au bout de trois refus.
L’administration cherche à détourner le droit individuel au congé de formation tel qu’il est prévu par les textes. Elle tend à faire prévaloir d’autres choix en définissant des « publics prioritaires », par exemple les personnels exerçant en établissements difficiles ou les personnels en réadaptation.

Les commissions administratives paritaires académiques sont consultées. Contactez la section académique SNUEP-FSU pour plus de renseignements sur les critères et modalités.

Bon à savoir

Les contingents de congés sont trop limités, alors que la demande est forte. De ce fait, il faut renouveler sa demande plusieurs années de suite pour avoir des chances raisonnables d’obtenir un congé. Les refus accumulés (pendant plusieurs années sans interruption) donnent plus de chance en général. N’oubliez pas de transmettre la copie de votre demande à la section académique du SNUEP-FSU.

Situation administrative

Le congé de formation professionnelle est une position d’activité.

Le temps passé en congé formation est pris en compte pour l’ancienneté (et pour l’avancement de grade et d’échelon ou pour l’accès à un autre corps pour les agents titulaires). Il compte également pour la retraite et donne lieu aux retenues pour pension civile.

Le congé formation étant assimilable au service accompli, il ouvre droit aux congés habituels (congé annuel, congé maladie…).

À l’issue du congé, l’agent titulaire retrouve son poste.

Allocation de formation dans le cadre de formations suivies pendant les vacances scolaires

Le décret du 6 septembre 2019, publié au BO du 3 octobre, instaure une allocation de formation pour les personnels enseignants qui bénéficient lors des périodes de vacance des classes, à l’initiative de l’autorité compétente ou après son accord, d’actions de formation professionnelle.

Ce texte prévoit que l’autorité compétente informe les personnels dès le début de l’année scolaire, des périodes de vacance de classes pendant lesquelles pourraient se dérouler des actions de formation et que la liste des formations se déroulant pendant ces périodes doit être présentée en CTM. La durée de telles actions de formations qui peuvent être imposées est limitée à 5 journées par année scolaire.

Le projet de décret présenté au Comité technique ministériel (CTMEN) du 12 juin 2019 avait été rejeté à l’unanimité. L’ensemble des organisations syndicales représentatives avaient ainsi signifié au ministre que le fait de rémunérer de telles formations ne rend pas acceptable leur caractère obligatoire.

Absence de garde-fou

Seules deux dispositions encadrent le planning de ces formations : « l’autorité compétente informe les personnels, dès le début de l’année scolaire, des périodes de vacance de classes pendant lesquelles pourraient se dérouler de telles actions de formation » et « dès lors qu’elles sont réalisées à l’initiative de l’autorité compétente, ces actions de formation n’excèdent pas, pour une année scolaire donnée, cinq jours lors des périodes de vacance de classes ».

Aucun délai de prévenance n’est prévu. Un rectorat peut donc prévoir de telles formations sur l’ensemble des périodes de congés scolaires, auquel cas il devient impossible de planifier ses vacances.

Cette absence de cadrage revient à donner à la hiérarchie un moyen de pression supplémentaire. En effet, l’arrêté qui fixe le taux horaire de l’allocation à 20 euros bruts précise qu’elle est plafonnée à 60 euros par demi-journée (50 € nets). Cela indique clairement que des formations courtes peuvent être envisagées, qui peuvent occasionner des frais (garde d’enfants, déplacement) supérieurs à l’allocation prévue, et peuvent être bloquantes pour l’organisation de la vie personnelle.

Qu’en pense le SNUEP-FSU ? Vrai enjeu – Mauvaise réponse

Le besoin de formation continue, pour l’ensemble des personnels est indéniable mais la charge de travail des enseignants est déjà trop lourde. Il n’est pas acceptable de se voir imposer des temps de formation non choisis selon des modalités managériales qui nient tout le travail déjà effectué par les professeurs pendant les vacances.

Le SNUEP-FSU revendique une formation continue étoffée et davantage adossée à la recherche, réellement accessible à tous. Elle ne doit pas être un catalogue de « prêts-à-penser », mais outiller les professionnels pour faire des choix, en conscience, face aux dilemmes qui se présentent à eux tous les jours dans l’ordinaire de leur activité. Les personnels doivent donc conserver le libre choix des formations suivies.

Faites remonter au SNUEP toute situation d’imposition de formation sur les périodes de vacance des classes.

TEMPS PARTIEL

Qu’il s’agisse d’un temps partiel « de droit » ou « sur autorisation », le chef d’établissement est tenu de respecter l’arrêté de temps partiel établi par le recteur. En cas de demande de l’intéressé-e, la quotité fixée pourra être modifiée par le recteur, si le service attribué le nécessite.

Le ministère, tirant à la demande de la FSU les conséquences du principe selon lequel « pour les enseignants à temps partiel, leur quotité de temps de travail sera calculée après application de la pondération », a publié la circulaire 2015-105 du 30 juin 2015.

1/ L’EXERCICE À TEMPS PARTIEL : DES DEMANDES À FAIRE RESPECTER

Les professeurs peuvent demander :

  • les quotités communes (50 %, 60 %, 70 %, 80 % ou 90 %),
  • ou de 50 % ou 80 % pour les temps partiels « de droit » pour élever un enfant de moins de trois ans.

La loi 84-16 dispose que cette quotité pourra « être aménagée de façon à obtenir un service hebdomadaire comprenant un nombre entier d’heures ». Les chefs d’établissement considèrent souvent qu’il leur est possible de modifier la quotité horaire de plus ou moins deux heures : cela n’a aucun fondement réglementaire.

La circulaire 2015-105 prévoit que le nombre entier d’heures hebdomadaires puisse être modulé pour atteindre en moyenne sur l’année scolaire la quotité de service souhaitée. Cette disposition est essentielle pour assurer le droit d’exercer strictement à 50 % ou à 80 %.

La rémunération est proportionnelle à la quotité de service, sauf entre 80 % et 90 %. Majorée dans ce cas, elle est déterminée par la formule : quotité de rémunération = quotité de temps partiel en % d’un service à temps complet × 4/7 + 40.

2/ AJUSTEMENT DE LA QUOTITÉ : DANS QUELLES SITUATIONS ?

La quotité effective de temps partiel est le rapport entre le service décompté (service d’enseignement) et le maximum de service.

Le service d’enseignement doit donc être construit pour réaliser la quotité demandée en tenant compte des pondérations. Un nouvel arrêté de temps partiel pourra s’il y a lieu opérer un ajustement de la quotité demandée.

3/ CAS PARTICULIER DU TEMPS PARTIEL DE DROIT POUR ÉLEVER UN ENFANT DE MOINS DE TROIS ANS

L’attribution et le montant du complément de libre choix d’activité (CLCA) dépendent de la quotité de temps partiel.

Il est déterminant de respecter exactement la quotité de 50 % ou de 80 %. En effet, la quotité exacte de 80 % ouvre droit au CLCA et à la surrémunération du temps partiel ; une quotité plus basse fait perdre la surrémunération ; plus haute elle fait perdre le CLCA. Dans ces situations, des possibilités existent (heures ponctuelles ou versement d’HSE en nombre limité).

MUTATION INTRA

Le mouvement intra académique débute dans les académies dès la fin du mouvement INTER.
Pour réussir sa demande de mutation il est important de :

  • S’informer en lisant les publications nationales et académiques du SNUEP-FSU mais aussi en se procurant les LDG Lignes directrices de gestion de l’académie dans laquelle vous participez à l’intra. Chaque académie a sa propre politique intra, ses propres règles en cohérence avec les orientations ministérielles et son propre barème.
  • Être conseillé-e en prenant contact avec la section académique du SNUEP-FSU : réunions et permanences sont proposées lors de la période de la saisie des vœux. Les sites et les publications du SNUEP-FSU informent des lieux et dates de ces permanences.

Selon la discipline, la situation familiale, la situation professionnelle (stagiaire,titulaire de l’académie ou entrant), la façon de faire ses vœux est différente.

Si vous n’êtes pas satisfait de votre résultat de mutation ou d’affectation, contactez le SNUEP académique pour obtenir des conseils et une aide pour vos démarches ultérieures, y compris un éventuel recours.

 

CREFOP

Comité Régional de l’Emploi, de la Formation et de l’Orientation Professionnelle

Le CREFOP a pour mission d’assurer la coordination entre les acteurs des politiques d’orientation, de formation professionnelle et d’emploi et la cohérence des programmes de formation dans la région.
Composition du CREFOP
 
Il est composé du préfet de région, du président du Conseil régional et des membres nommés par arrêté du préfet de région :
– des représentants de la Région,
– des représentants de l’État
– des représentants des organisations syndicales de salariés et des organisations professionnelles d’employeurs représentatives au niveau national et interprofessionnel ou multi-professionnel, ou intéressées,
– un représentant pour chacune des trois chambres consulaires,
– des représentants des principaux opérateurs de l’emploi, de l’orientation et de la formation professionnelle.
Les membres du CREFOP sont nommés pour trois ans.
Le CREFOP ainsi que son bureau sont présidés conjointement par le préfet de région et le président du Conseil régional. La vice-présidence est assurée par un représentant des organisations professionnelles d’employeurs et par un représentant des organisations syndicales de salariés
Missions du CREFOP
 
Le CREFOP est chargé des fonctions de diagnostic, d’étude, de suivi et d’évaluation des politiques nécessaires pour assurer la coordination entre les acteurs des politiques d’orientation, de formation professionnelle et d’emploi et la cohérence des programmes de formation dans la région en lien avec le CNEFOP (Conseil national de l’emploi, de la formation et de l’orientation professionnelles).
Chaque année, le CREFOP établit un bilan régional des actions de financées au titre de l’emploi, de la formation et de l’orientation professionnelle selon une méthodologie définie par le CNEFOP.
Le CREFOP émet un avis sur :
– Les conventions régionales pluriannuelles de coordination de l’emploi, de l’orientation et de la formation,
– La carte régionale des formations professionnelles initiales,
– Les programmes relevant du Sprfp (Service public régional de formation professionnelle),
– Le cahier des charges fixant les normes de qualité aux organismes participant au Spro (Service public régional de l’orientation),
– La convention annuelle de coordination relative au service public de l’orientation professionnelle conclue entre l’État et la Région.
Le bureau du CREFOP prépare les réunions du comité régional. Il est chargé de la concertation entre l’État, la région et les organisations professionnelles et syndicales représentatives. Il favorise la définition et la mise en œuvre d’une stratégie régionale concertée en matière d’orientation professionnelle, de développement de l’alternance et de formation professionnelle des salariés comme des demandeurs d’emploi.
Il est composé de représentants de l’État, de la Région, des organisations syndicales des salariés et des organisations professionnelles d’employeurs représentatives au niveau national et interprofessionnel.
Le CREFOP se réunit au moins deux fois par an.
CREFOP PLENIER
Titulaire : Christian DUVINAGE ; christian.duvinage@yahoo.fr
Suppléant : Laurent SCHMITT ; lpjschmitt@wanadoo.fr
Commission prospective :
Titulaire : Marie Pierre FORGET, forget.famille@wanadoo.fr
Suppléant :Ghislain GILOT, : ghislain.gilot@gmail.com
Commission orientation :
Titulaire : Sophie VERDIER, sophie.verdier@reims.snes.edu
Suppléant : Anne-Marie VALDENAIRE , am.valdenaire@outlook.com
Commission compétence, qualification, alternance
Titulaire : Christel DOYEN, christel.doyen@pole-emploi.fr
Suppléant : Laurent SCHMITT, : lpjschmitt@wanadoo.fr
Commission emploi :
Titulaire : Laurent SCHMITT, lpjschmitt@wanadoo.fr
Suppléant : Christian DUVINAGE , christian.duvinage@yahoo.fr

Covid: le grand cafouillage

Depuis le début de la crise sanitaire, le ministère de l’Education Nationale n’a fait preuve d’aucune anticipation, malgré les alertes répétées des organisations syndicales sur la nécessité de pouvoir préparer en amont l’organisation pédagogique pendant cette période particulière et surtout éviter un reconfinement qui serait préjudiciable à nos élèves souvent fragiles et, pour beaucoup, dépourvus de moyens de connexion.

Gestion des masques, protocole sanitaire maintes fois « renforcé », enseignement hybride : chaque fois il a fallu se mobiliser pour qu’enfin, au dernier moment, des décisions soient prises, après moult remous et injonctions contradictoires.

Et ce n’est pas fini ! Nous sommes en février et toujours aucune information n’a été donnée quant à la tenue ou non des examens (CCF et épreuves ponctuelles) de nos élèves de lycée professionnel, alors que des annonces ont déjà été faites pour les lycées généraux et technologiques concernant leurs épreuves intermédiaires. Certes, l’annulation des examens est dorénavant possible jusqu’à 2 semaines avant leur tenue grâce à un texte du 24 décembre (Ordonnance n° 2020-1694 parue au JO du 26/12/20) mais n’est-ce pas une fois de plus mépriser le travail des enseignants et des élèves en improvisant au dernier moment ? Quid du travail d’une année balayé d’un revers de la main ? Ne peut-on pas déjà se projeter, au vu de la situation actuelle qui ne s’améliore pas, et prévoir plusieurs scénarios ou décider une fois pour toute d’un compromis qui limiterait la casse ?

De même, aucune décision n’est encore prise pour les PFMP: avec la crise, de nombreux élèves n’auront pas le nombre de semaines requis pour l’obtention de leur examen. Qu’attend le Ministère pour fixer enfin un nombre minimum de semaines acceptable pour éclaircir la situation et limiter le stress des élèves concernés?

Les enseignants, les élèves, les parents en ont assez de cet amateurisme qui participe à une lassitude générale et un sentiment d’être toujours la dernière roue du carrosse – ou plutôt de la charrette.

Le SNUEP-FSU continuera d’intervenir fermement sur ces sujets dans les groupes de travail avec le Ministère pour que celui-ci prenne enfin des arbitrages clairs adaptés à la situation.