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En grève et en manif le 2 décembre

2 décembre – Dans la fonction publique, la mobilisation commence à porter ses fruits, il faut continuer !

La FSU n’a cessé de dénoncer le choix fait jusqu’ici d’écarter les agents de la fonction publique de toutes les réponses politiques aux mobilisations.
Forte de la présence en nombre des agent.es de la fonction publique dans les mobilisations (réforme Borne des retraites en 2023, 5 décembre 2024, 18 septembre et du 2 octobre 2025) la FSU a dénoncé les choix des gouvernements successifs de ne pas leur répondre. Elle a continué à porter la colère des agent.es, dans les instances de l’administration et les audiences, notamment lorsqu’elle a été reçue par les ministres des comptes publics et de la fonction publique.
Sur les retraites : associer les agent.es de la fonction publique, répondre aux revendications.
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Communiqué intersyndical FSU-CGT-Solidaires

Le 2 décembre toutes et tous mobilisé·es contre l’austérité et pour nos salaires
Par notre mobilisation depuis le mois de septembre nous avons obtenu l’abandon du vol de 2 jours fériés et le décalage de la réforme des retraites, première brèche en vue de son abrogation. Le Premier ministre a aussi été contraint de s’engager à ne pas utiliser le 49-3.
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Visuels FSU

Le simulateur de budget de la FSU  :

https://fsu.fr/a-quoi-pourrait-servir-un-impot-plus-juste/

La Protection Sociale Complémentaire PSC … à compter du 1er mai 2026 !?

Adhésion obligatoire au contrat collectif santé, participation de l’employeur, options facultatives, prévoyance, calendrier de mise en œuvre : le SNUEP-FSU fait le point pour vous aider à comprendre la réforme de la PSC et anticiper ses effets sur votre situation.

À compter du 1er mai 2026, l’adhésion à une mutuelle collective devient obligatoire pour les personnels de l’Éducation nationale. Sauf exception, vous n’aurez plus la liberté d’adhésion et de choix pour votre complémentaire santé et vous devrez donc adhérer à la complémentaire santé du groupement MGEN-CNP. Ce dispositif s’inscrit dans la réforme de la protection sociale complémentaire (PSC) issue de l’ordonnance du 17 février 2021, appliquant la loi de transformation de la Fonction publique de 2019.

La réforme de 2021 a séparé la complémentaire santé (remboursement des soins) de la prévoyance (maintien de revenu en cas d’arrêt prolongé…). L’accord interministériel d’octobre 2023 impose toutefois aux ministères de proposer un contrat de prévoyance à partir de mai 2026, en même temps que la nouvelle couverture santé. Contrairement à la couverture santé, l’adhésion à la prévoyance restera facultative. Elle demeure essentielle pour se prémunir en cas d’arrêts maladies longs et/ou fréquents afin de maintenir un niveau de rémunération supérieur à la moitié du salaire.

A savoir

Le SNUEP-FSU ne partage pas les orientations politiques de cette réforme, revendique notamment la prise en charge à 100% des soins prescrits par la Sécurité sociale, mais vous informe sur cette réforme majeure afin de vous éclairer dans votre prise de décision.
Mutuelle obligatoire

Qui est concerné ?

Toutes les agentes et tous les agents en activité, titulaires ou contractuel·les, sont concernés par cette obligation d’adhésion.

Les retraité·es ne sont pas couvert·es par la participation financière du ministère, mais peuvent adhérer au contrat collectif sans obligation.

Ayants droit

Peuvent être rattaché·es au contrat collectif (sans participation du ministère) :

le ou la conjoint·e (marié·e, pacsé·e, concubin·e) ;
les enfants ou petits-enfants de moins de 21 ans, ou de moins de 25 ans s’ils sont à charge (études, apprentissage ou chômage) ;
les enfants en situation de handicap, sans limite d’âge.

Dispenses d’adhésion

Certaines situations permettent de ne pas adhérer au contrat collectif :

bénéficiaire de la complémentaire santé solidaire (CSS) ;
agent·e couvert·e par le contrat collectif obligatoire de son ou sa conjoint·e ;
agent·e en CDD bénéficiant déjà d’une couverture santé individuelle ;
agent·e disposant d’un contrat individuel avant le 1er avril 2026 (dispense possible pendant un an).

Attention, en cas de dispense, vous ne bénéficierez d’aucune participation emloyeur. Ainsi, le ministère ne vous versera plus les 15 € de participation qu’il donnait jusqu’à présent.

La dispense n’est pas automatique, vous devez en faire la demande.

Quelle couverture santé ?
Générale Les garanties « socle » sont communes à l’ensemble de la Fonction publique d’État et sont proches de l’offre de « référence » actuelle de la MGEN.
Deux options facultatives – Option A : meilleur niveau de remboursement de certains honoraires, des frais de séjours, de médicaments non remboursés et du nombre de séances remboursées par certains spécialistes.
– Option B : inclut l’option A et y ajoute le dentaire, l’optique et l’auditif.

Quel coût pour le volet santé ?

La MGEN met à disposition un simulateur pour la cotisation PSC. Il ne s’agit pas d’éditer un devis, mais d’éclairer les différents choix possibles.

Simulateur de cotisation MGEN (PSC)

Attention : ce simulateur ne donne qu’une estimation sur le volet santé. Des prestations en option sont possibles pour la prévoyance.
Prévoyance

Le contrat prévoyance proposé par le groupement MGEN-MAGE-CNP comprendra une couverture « socle » (congés longue maladie, invalidité, capital décès) et une optionnelle (maladie ordinaire, longue durée, invalidité transitoire). L’adhésion sans questionnaire médical sera possible dans les six mois, avec une tarification liée à la rémunération et une participation de l’État de 7 € par mois pour la couverture socle.
Quel calendrier ?

Pour le volet santé, un courrier est envoyé par la MGEN sur votre adresse professionnelle suivant le calendrier suivant :

– à partir du 8 octobre et jusque mi-novembre 2025 pour les académies de la zone A
– de mi-novembre 2025 jusqu’aux vacances de fin d’année pour les académies de la zone B
– de fin janvier à début février 2026 pour les académies de la zone C + Drom-C

Dans tous les cas, il vous faudra répondre à ce message soit pour vous affilier soit pour demander une dispense.

Pour le volet prévoyance, une seconde procédure d’adhésion est nécessaire et sera annoncée prochainement par le ministère.

La Protection Sociale Complémentaire – PSC – QUID ?

Qu’est-ce que la PSC ?
Depuis le 1er janvier 2022, l’État a mis en place une participation de l’employeur à la PSC avec le versement d’un forfait mensuel de 15 €/mois à chaque agent·e cotisant à une complémentaire santé.

A partir du 1er mai 2026, l’adhésion a un contrat prévention santé par l’employeur sera obligatoire pour toustes les agent·es (enseignant·es, psy, AESH…). L’employeur prendra en charge 50% de la cotisation. Un contrat prévoyance sera également proposé mais restera facultatif, pour lequel l’employeur participera à hauteur de 7€.
La mise en place de la subrogation pour les AESH et pour les contractuel·les est quant à elle une nouvelle fois reportée à janvier 2027.

Qui est concerné ?
L’ensemble des agent.es (Professeurs, psy, AESH…) seront concerné·es. L’adhésion sera obligatoire. Des dispenses pourront être mises en place dans de rares cas :

les bénéficiaires de la complémentaire santé solidaire (ex-CMU-C),
les agent·es en CDD, les agent·es ayant une couverture santé collective obligatoire par le biais de leur conjoint·e

Pourront souscrire facultativement :
– les ayant-droits (conjoint·e et enfants – jusqu’à 21 ans, 25 ans en cas de poursuite d’étude et sans limite d’âge en cas de handicap)
– les retraité·es (la souscription doit être faite dans un délai de 2 ans – entre le 01/04/26 et 1/05/28)

Quid du contrat prévention santé (mutuelle) ?
L’appel d’offre du contrat prévention santé a été remporté par MGEN – CNP assurances. Le panier de base devrait être de 77€ (des augmentations sont déjà prévues pour les années à venir).

Pour l’agent·e, l’employeur prend en charge 50% de la cotisation. Le reste à payer serait de 38,50€.
Pour le/la conjoint·e , la cotisation est de 110% du panier de base. Le montant serait de 84,70€.
Pour chaque enfant, la cotisation est de 45% du panier de base. Le montant serait de 34,65€.
Pour les retraité·es, la cotisation sera entre 100% et 175% du panier de base. Le montant varierait entre 77€ et 134,75€.

En plus du contrat de base, deux options seront disponibles.
La première option offre une prise en charge renforcée des dépassements d’honoraires à l’hôpital et en médecine de ville, notamment sur les actes de spécialistes, un complément du forfait en pharmacie et l’augmentation de la participation sur les consultations en médecine douce ou en psychologie.
La seconde option offre des garanties au-delà de la première option, notamment concernant les dépassements d’honoraires, un nombre plus élevé de consultations de psychologues et de meilleurs remboursement dentaires, optiques et audioprothésistes.
L’employeur prendra en charge 50% des options pour l’agent·e dans la limite de 5€ par mois.

Quid du contrat prévoyance ?
La prévoyance est un contrat qui couvre les risques liés à la perte de rémunération en cas d’incapacité (congés malafies), d’invalidité ou de décès. L’adhésion à ce contrat prévoyance sera facultative. Nous ne savons pas encore qui aura le marché.
L’employeur prendra 7€ à sa charge.
La FSU réaffirme sa revendication du couplage prévention/prévoyance.

Grâce à l’action syndicale, la prévoyance des actifs et actives sera améliorée, notamment pour les situations d’incapacité et d’invalidité (poursuite de carrière, prise en compte des indemnités…). Les personnels contractuels sont aussi concernés (droit à congés maladie à partir de quatre mois d’ancienneté au lieu de trois ans, par exemple).

En revanche, la FSU déplore le traitement des personnes retraitées : non participation de l’État, exclusion du volet prévoyance et à terme des frais de santé plus coûteux.

Deux simulateurs de la MGEN sont disponibles.
Un premier simulateur pour les actifs et actives : ICI. Il ne fournit pas un devis fixe car la cotisation des agent·es est en partie proportionnelle aux revenus. Attention, des négociations en cours peuevnt encore faire bouger des lignes.
Un deuxième simulateur : ICI .
Il permet d’accéder directement à un simulateur de remboursement à partir de prestation type et de montant moyen de dépenses.

SNUEPinfos 506 … Tous mobilisés le 2 décembre

Le 2 décembre toutes et tous mobilisé·es contre l’austérité et pour nos salaires,

Par notre mobilisation depuis le mois de septembre nous avons obtenu l’abandon du vol de 2 jours fériés et le décalage de la réforme des retraites, première brèche en vue de son abrogation. Le Premier ministre a aussi été contraint de s’engager à ne pas utiliser le 49-3.

Cependant, les premières semaines de débat parlementaire démontrent que sans la mobilisation du monde du travail ce budget aura des conséquences catastrophiques pour les travailleurs et les travailleuses, pour nos services publics et pour l’avenir de notre pays.

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SNUEPinfos spécial INTER 2026

Vous devez ou vous voulez muter dans le cadre du mouvement inter académique, alors prenez contact avec les élu-es du SNUEP-FSU de votre section académique le plus tôt possible pour obtenir des conseils les plus adaptés à votre situation.

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SNUEPinfos n°505 – 3 novembre 2025

ACTUALITÉ
Financement de la « suspension » de la réforme des retraites : une provocation !

(…) La lettre rectificative au projet de loi de financement de la sécurité sociale, précisant les modalités de la « suspension » de la réforme des retraites et son financement, (…) Lire la suite

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Pour une loi qui défend les lanceurs d’alerte

Signez cet appel pour soutenir nos propositions et porter la voix des lanceurs d’alerte à l’Assemblée nationale !

Loi « lanceurs d’alerte » : 29 organisations lancent un appel à la société civile

Alors que la directive européenne pour la protection des lanceurs d’alerte doit être transposée avant la fin de l’année, une coalition de 29 organisations déplore le manque d’empressement du gouvernement et des parlementaires. Parmi elles, des associations de défense de l’environnement, de la liberté de la presse, de lutte anti- corruption ou encore des syndicats de magistrats, de journalistes ou de cadres. À l’initiative de la Maison des Lanceurs d’Alerte, elles lancent un appel à la société civile.

« Chaque semaine, de nouveaux scandales apparaissent : Panama papers, Mediator, Dépakine, contaminations et fraudes alimentaires, pollutions environnementales… Derrière ces affaires, il y a des hommes et des femmes qui décident de prendre la parole pour dénoncer des dysfonctionnements et éviter des crises sanitaires, écologiques ou économiques. Malheureusement, suite à cet engagement fort, leur quotidien devient intolérable et leurs alertes sont encore trop rarement entendues. Cette situation doit cesser. »

C’est avec ce mot d’ordre que 29 organisations, parmi lesquelles la Maison des Lanceurs d’Alerte, Greenpeace, les Amis de la Terre, le Syndicat de la Magistrature, foodwatch, Anticor, Attac, la Ligue des Droits de l’Homme, mais aussi la FSU, Solidaires, la CFDT Cadres ou l’Ugict CGT, ont lancé, ce mercredi 2 juin, une campagne de mobilisation pour l’adoption d’une loi qui protège les lanceurs d’alerte et garantit le traitement de leurs signalements.

Une loi encore trop inopérante

En 2016, la loi Sapin II a tenté de régler, en partie, ce problème. Elle a, par exemple, interdit de licencier ou de rétrograder les lanceurs d’alerte. « Mais obtenir ce statut relève encore du parcours du combattant et cette loi comporte de nombreuses lacunes » soulignent ces organisations. « Elle n’offre, par exemple, aucune garantie que les alertes soient traitées, ce qui est bien souvent la première demande des lanceurs d’alerte. »

Elles demandent que le gouvernement et les parlementaires se saisissent de l’occasion « inédite » que représente la transposition de la directive européenne pour améliorer significativement les droits des lanceurs d’alerte en France.

POUR NOS LIBERTÉS ET CONTRE LES IDÉES D’EXTRÊME-DROITE

Depuis maintenant plusieurs mois nous constatons un climat politique et social alarmant.

S’allier avec l’extrême droite ou reprendre ses idées ne constituent plus un interdit. Les propos et actes racistes et sexistes au travail et dans la vie se propagent. Les attaques contre les libertés et les droits sociaux s’accentuent gravement. Dans ce contexte politique, économique, social et sanitaire les injustices explosent et génèrent une forte misère sociale.

Plusieurs lois liberticides organisent une société autoritaire de surveillance et de contrôle qui empêcheraient d’informer sur des violences policières, déjà trop importantes. De plus, si certaines de ces lois stigmatisent une partie de la population en raison de sa religion, d’autres en ciblent en raison de leur activité militante.

Comme les signataires de l’appel pour les libertés et contre les idées mortifères de d’extrême droite (www.marchedeslibertes.com), nous ressentons toutes et tous l’urgence de construire une réponse forte et unitaire qui dessine l’alliance des libertés, du travail et d’un avenir durable.

Face à ce climat de haine, raciste et attentatoire aux libertés individuelles et collectives,nous avons décidé collectivement d’organiser le samedi 12 juin une première grande journée nationale de manifestation et de mobilisations qui se déclinera localement.

Cette journée fait partie des initiatives unitaires qui se multiplient. D’ores et déjà, nos organisations syndicales, politiques, associations, collectifs, signataires de l’appel, ont décidé de co-construire ce combat dans la durée.

Retrouvez les lieux de manifestation, les visuels à diffuser sur https://marchedeslibertes.fr